Fascinante Fibonacci

Chaque être vivant est organisé selon des principes mathématiques aussi fascinants que précis.

La suite de Fibonacci et le nombre d’or : symboles de l’harmonie universelle.

On doit la suite de Fibonacci à Léonard de Pise, également connu sous le nom de Leonardo Fibonacci, né en 1175 et auteur de nombreux manuscrits mathématique d’importance.

En mathématiques,  la suite de Fibonacci est une suite de nombre entier dont chaque terme successif représente la somme des deux termes précédents, et qui commence par 0 puis 1.

Ainsi, les dix premiers termes qui la composent sont 0, 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21 et 34.

Cette suite à la logique simple est considérée comme le tout premier modèle mathématique en dynamique des populations.

Si cette suite est aussi célèbre aujourd’hui, c’est parce qu’elle a un taux de croissance exponentiel qui tend vers le nombre d’or, un ratio symbolisé par « φ », associé à de nombreuses qualités esthétiques au sein de notre civilisation.

Le nombre d’or et la suite de Fibonacci sont des constantes qui débordent dans beaucoup de domaines, dont certains peuvent paraître très éloignés de l’univers des mathématiques. Ils apparaissent en effet tout autour de nous dans la nature, au sein de nombreuses formes biologiques ; la ramification des arbres, la disposition des feuilles sur une tige, la floraison d’un artichaut, la disposition des pommes de pin, ou encore la coquille d’un escargot. Les marguerites ont également, pour la plupart, un nombre de pétales correspondant à la suite de Fibonacci.

Fibonacci dans la musique

En étudiant les travaux de certains compositeurs, il est possible de voir qu’au cours de l’histoire, avec ou sans intention, la suite de Fibonacci et aussi le nombre d’or (φ) ont été utilisés dans la musique.

La musique des compositeurs tels que Erik Satie, Wolfgang Mozart, Claude Debussy, Frédéric Chopin et Béla Bartók est sublimée par les propriétés de suite de Fibonacci et le nombre d’or.

A découvrir

« Musique Pour Cordes, Percussion Et Célesta’ » écrit par Béla Bartók en 1936.

Dans cette pièce orchestrale il y a une progression de notes pour le xylophone qui a les intervalles 1 : 2 : 3 : 5 : 8 : 5 : 3 : 2 : 1, … la suite de Fibonacci.